Photo: © Thibault Camus/AP/SIPA
Place au deuxième match de poule. Face à l'Albanie, vos joueurs déroulent au Vélodrome, 3-0. Mais à la 80e, l'incident bête : Lorik Cana tacle Blaise Matuidi au niveau de la glotte sous l'ovation du public marseillais, qui scande "Parisien enc...". Quelle est votre réaction devant la presse ?
Vous tentez de détendre l'atmosphère : « Oh vous savez, ici, c'est Marseille. C'est particulier, c'est pas tout à fait le public français ».
Vous jouez la fibre France 1998 : « Je me souviens que Dugarry avait été sifflé ici. Un mois après, on était champion du monde. Il faudrait retenir les leçons du passé ».
Vous prenez une posture présidentielle : « On ne pourra pas gagner l'Euro sans nos supporters. TOUS nos supporters. L'équipe de France n'est pas un club, c'est la nation entière qu'elle représente ».
Vos propos sont mal interprétés. Comme d'habitude, la classe politique s'en mêle, droite et gauche confondues. Même Jean-François Copé dénonce un amalgame malheureux et en jette son pain au chocolat de dépit. Seule consolation, ce SMS symathique de Marion Maréchal-Le Pen qui vous invite à une soirée saucisson-vin rouge à Béziers.
SuiteRené Maleville se fend même d’une vidéo pour faire ses excuses au nom du peuple marseillais
SuiteRené Maleville se fend même d’une vidéo pour faire ses excuses au nom du peuple marseillais.
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