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La polémique enfle. En conférence de presse, on vous demande si vous regrettez vos propos.
Oui. « Je ne voulais blesser personne, je suis désolé si mes propos ont offensé qui que ce soit. L'important, je le répète, c’est l'équipe de France et le fait d'aller loin ensemble dans cette compétition ».
Non. « Pourquoi je les regretterais ? Les propos ont été mal interprétés, c'est de la récupération politique. Est-ce que moi je fais des commentaires sur la loi travail ? »
Vous ne répondez pas. En revanche, vous envoyez un texto lapidaire à François Hollande et Nicolas Sarkozy : « Si vous ne me lâchez pas, je fais jouer Sissoko au prochain match ».
Le PS et Les Républicains signent l'armistice par communiqué. Ils savent bien qu'une victoire lors d'un Euro à domicile vaut tous les plans de relance du monde. En revanche, cette polémique a éloigné les Bleus du terrain. Le dernier match de poule contre la Suisse se conclut par un triste 0-0. Vous êtes premier, mais l'élan est un peu coupé.
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