Dans un quartier populaire

Je descends du tramway à la station « Nicolas Hulot ». En m'approchant de la plaque, je lis « Nicolas Hulot, premier président de la 6e République écologique française ». Waouh, je vais avoir de sacrées infos pour François Hollande.

J'aimerais bien tweeter la photo de cette plaque incroyable, mais la 4G archaïque de mon téléphone ne fait pas le poids face à la 50G+ qui règne dans la ville. Je lève les yeux : autour de moi, les immeubles populaires de mon époque ont bien changé.

L'avenue Nicolas Hulot en 2100. Les portables se connectent en 50G+. En 2032, Nicolas Hulot est élu président de la République Le tramway en direction de la station Nicolas Hulot.

Un bébé fiévreux...

D'après une étude du laboratoire de virologie du CHRU de Strasbourg, le changement climatique devrait favoriser l'apparition de certains virus dans des zones du monde qui en étaient exemptes. Par exemple, « les entomologistes sont convaincus que l'élargissement des zones chaudes et humides à la surface du globe décuplerait les populations d'insectes vecteurs de virus », explique l'étude, faisant craindre une extension des zones géographiques touchées par la malaria, la fièvre jaune, la dengue ou le chikungunya. Les chercheurs soulignent aussi que « l'augmentation de fréquence des catastrophes climatiques, tels que tempêtes ou cyclones qui provoquent des déplacements massifs de populations, facilitent, en raison de mauvaises conditions d'hygiène, la transmission d'infections liées au "péril fécal" (gastro-entérites virales, choléra…) ».