Signale un danger sur la piste, afin que le pilote adapte sa vitesse. Il n’a plus le droit de doubler dans le secteur concerné.

Indique la fin d’un incident et que les concurrents peuvent à nouveau se doubler.

Informe un concurrent qu’il va se faire doubler par une voiture avec un tour d’avance, ou d’une catégorie supérieure.

Indique aux concurrents la détérioration de la piste. Que ce doit à cause d’un début de pluie, ou de la présence d’huile sur la piste, de boue, de gravier… C’est un appel à la vigilance, sans obligation particulière.

Intime l’ordre de rentrer aux stands pour une pénalité ou une disqualification. Il est souvent précédé d’un avertissement, symbolisé par un drapeau noir et blanc.

Embarquez sur le circuit du Mans

Composé d'une petite partie du circuit permanent du Bugatti, et d'une grande sur les routes départementales, le tracé des 24 Heures du Mans n'existe en soit qu'une dizaine de jours par an pour les essais et la course. A la fois technique et roulant, c'est le lieu idéal pour la performance. Caméra embarquée sur une Mercedes, avec Fabrice Bourrigaud aux commentaires.

Le circuit des 24 heures du Mans
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Virage du Tertre Rouge

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C’est là que le circuit rejoint la route départementale, empruntée tout au long de l’année par les automobilistes. Les pilotes y arrivent à grande vitesse, autour de 285 km/h pour les plus rapides. C’est le premier gros virage. Il faut le prendre le plus rapidement possible pour aborder de la meilleure des manières possible la ligne droite des Hunaudières. Plusieurs accidents mortels ont eu lieu dans ce virage. Le dernier en 2013. Allan Simonsen a perdu l’adhérence, et son Aston Martin a percuté un arbre à plus de 170 km/h.

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Ligne droite des stands

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Retour sur le circuit du Bugatti. Avec un peu moins de 300 km/h, ce n’est pas l’endroit le plus rapide du tracé. Mais gérer le trafic à haute vitesse représente un danger certain. Il faut aussi être prudent aux changements de trajectoire à l’entrée et la sortie des stands.

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Esses Porsche

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Il s’agit d’un enchaînement de cinq virages qui s’amorce à plus de 300 km/h. Le défi est de ne pas perdre trop de vitesse pour arriver dans les meilleures conditions dans la ligne droite des stands. Avec très peu de dégagement en dehors de la piste, aucune erreur n’est autorisée. Si les roues se retrouvent dans l’herbe, la probabilité de taper le mur est très élevée.

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Virages d’Indianapolis et d’Arnage

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Après Mulsanne, les meilleurs pilotes réappuient sur l’accélérateur pour à nouveau tutoyer les 350 km/h. En arrivant à Indianapolis, ils enchaînent deux virages à 90 degrés sur une route très vicieuse avec assez peu d’adhérence. C’est très facile de s’y faire piéger.

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Virage de Mulsanne

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L’un des freinages les plus impressionnants du circuit et certainement le plus difficile. Les voitures perdent plus de 250 km/ h en seulement 250 m. Pour les pilotes, il faut encaisser une très grosse décélération. En cas de percussion avec une autre voiture, le risque d’en voir une s’envoler est grand.

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Ligne droite des Hunaudières

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Elle est l’un des symboles des 24 Heures. Cette immense ligne droite a été découpée par des chicanes au début des années 1990, pour éviter que les pilotes n’aillent trop vite. Les voitures l’abordent désormais à une vitesse supérieure à 350 km/h. Il faut être prudent dans le trafic, notamment en doublant des voitures moins rapides. Le moindre incident mécanique peut tourner au drame.

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